Publié dans Editorial

Quid de la « troisième vague » ?

Publié le mardi, 21 décembre 2021

Elle est là ! Elle tue. Après les deux premières vagues de Coronavirus de 2020 et de 2021, une troisième vague atterrit au pays. Un souffle de vent impétueux déferle et happe tout ce qui se hasarde en travers de son passage. Quand le nombre cumulé des décès (2020 et 2021) franchit la barre de 1 000, il y a donc mille raisons de s’inquiéter.
Prise en étau entre la panique et l’instinct de la survie, la population ne sait que faire. L’atmosphère sociale s’alourdit et les débats se déchainent dans les salons, sous les chaumières, dans les transports en commun, au marché, etc. Quel type de « troisième vague » nous assaille-t-il ? Delta ou … Omicron ?
Les responsables étatiques en charge de la santé observent, se concertent et se démènent à prendre en main le contrôle de la situation. Toutefois, ils adoptent la démarche de précaution et évitent le risque de se prononcer à la va-vite. La recherche en laboratoire s’intensifie. Il faut laisser aux chercheurs le soin de déterminer exactement de quoi s’agit-il !
Quoi qu’il en soit, Delta ou Omicron ou autre, il faut d’urgence faire face à l’ennemi ! Le plus important pour l’heure c’est d’avoir la visibilité des actions à entreprendre. Pour le moment, les dirigeants politiques misent sur la « vigilance sanitaire ». En quoi cela consiste exactement ? Certaines précisions s’imposent.
Entre autres, le pays n’est pas encore au stade d’ « urgence sanitaire ». L’option « confinement »  ne figure pas, du moins au stade où nous en sommes, sur table. Mais que chacun fasse le maximum de soi-même pour qu’on ne soit pas dans l’obligation de l’envisager.
En effet, l’éventuel retour à  « l’urgence sanitaire » et par extension au confinement partiel ou total impactera durement l’économie nationale. Elle aggravera la situation de précarité de la grande majorité de la population. Les opérateurs économiques, en particulier ceux évoluant dans le secteur du tourisme, le domaine d’activités le plus touché, souffriront encore davantage.
Le contexte complexe et critique, qui prévaut dans le pays sinon dans le monde, exige formellement  des dirigeants en place  une mise en œuvre d’une stratégie structurante et pertinente. Une série de mesures applicable et efficace qui requiert de la vigilance extrême de tout le monde.
Faudrait-il le noter que le cas de la Grande île, depuis le début de la pandémie, n’est pas aussi alarmant que cela se présente sous d’autres cieux. Et ceci, grâce à la pertinence du Remède traditionnel amélioré (RTA) que le Laboratoire national de l’IMRA (Avarabohitra) a mis en évidence. Un protocole scientifique que la respectable OMS n’y voit pas d’inconvénient scientifiquement parlant. Le CVO (formule « tambavy » ou gélules) séduit et cela même en dehors du territoire national. Les centres de soins hospitaliers de Tanà et autres dans les Régions traitent les patients atteints de la Covid-19 à base de CVO +. Evidemment, un tel choix ne minimise ni n’écarte pas l’importance du vaccin. Loin s’en faut ! Seulement, les tenants du régime tiennent à mettre en exergue la valeur et l’efficacité du RTA national. Et on ne peut pas les récriminer là-dessus.
Troisième vague ou Delta ou Omicron ! L’essentiel revient à contrôler la situation !
Ndrianaivo


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  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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